The Washington Times rapporte que le ministère chinois de la Sécurité d’État (MSS) a révélé en octobre une cybercampagne de trois ans attribuée à la NSA contre le Centre national de service de l’heure à Xi’an, infrastructure clé pour la synchronisation et la navigation du système BeiDou (PNT). Le journal relie cette opération aux capacités dites « left of launch » du programme américain Golden Dome, visant à perturber les missiles adverses avant ou juste après le lancement.
L’article décrit le rôle central du temps et du PNT pour les systèmes militaires et civils chinois (missiles, communications, finance, énergie, transport, cartographie) et souligne que la compromission du centre de l’heure pourrait permettre d’implanter des logiciels malveillants dans la chaîne PNT pour la collecte de renseignement ou l’injection de paramètres de navigation falsifiés. Des responsables et experts cités (Space Force, U.S. Space Command, AEI, CSIS) évoquent la recherche d’effets pré‑lancement, sans détails opérationnels publics.
Le cadre « left of launch » est présenté comme une combinaison de moyens non cinétiques et cinétiques: cyberattaques sur les chaînes de commande et de contrôle, brouillage des capteurs et communications, sabotage et opérations spéciales au sol, voire impulsion électromagnétique (EMP). L’article mentionne aussi des options de phase d’ascension, comme des lasers à haute énergie, et l’ambition de Golden Dome d’intégrer des intercepteurs spatiaux et des réseaux de capteurs avancés pour détecter et contrer plus tôt les menaces, y compris les missiles hypersoniques.
Des exemples récents sont cités pour illustrer la faisabilité: des frappes israéliennes « left of launch » contre des missiles iraniens et des opérations de sabotage ciblant la chaîne de lancement. Aux États‑Unis, des responsables soulignent l’importance d’une meilleure intégration des capteurs et de capacités cyber plus sophistiquées pour affecter des cibles avant le tir, notamment face à l’augmentation du volume et de la létalité des salves.
IOCs et TTPs:
- IOCs: aucun indicateur technique publié (adresses IP, hachages, domaines non mentionnés).
- TTPs: infiltration d’infrastructures PNT et de synchronisation temporelle; implantation de malware dans la chaîne de données PNT; brouillage de capteurs et communications; cyberattaques sur C2 pour envoyer des commandes malicieuses ou provoquer des défaillances; sabotage et opérations spéciales; emploi potentiel d’EMP; capteurs intégrés et ciblage pré‑lancement. 🛰️💥
Il s’agit d’un article de presse généraliste visant à exposer les allégations de cyberopérations contre l’infrastructure PNT chinoise et à contextualiser les capacités « left of launch » dans le cadre du programme Golden Dome.
🔗 Source originale : https://www.washingtontimes.com/news/2025/dec/17/hack-chinese-state-time-center-hints-us-advanced-missile-defense/