Selon La rédaction avec AFP, Hanan Elatr Khashoggi, veuve du journaliste saoudien Jamal Khashoggi assassiné en 2018, a déposé plainte en France contre X pour dénoncer la surveillance de ses téléphones via le logiciel espion Pegasus avant la mort de son époux.
Les avocats de la plaignante évoquent un « climat de surveillance et d’intimidation » autour de Khashoggi et de ses proches. Ils affirment que ses téléphones ont été infectés par Pegasus, un logiciel espion de la société israélienne NSO, utilisé par des gouvernements pour surveiller des militants, journalistes et opposants 🕵️♂️.
La plainte précise que l’interception illicite de données s’est produite notamment en France, où Hanan Elatr Khashoggi se rendait fréquemment en tant qu’hôtesse de l’air 📱. Elle indique avoir obtenu la confirmation de l’infection en avril 2018 après une expertise de The Citizen Lab (Université de Toronto). Les avocats estiment « impensable de ne pas établir un lien » entre cette interception et les agissements ayant conduit à l’assassinat de Jamal Khashoggi.
La plainte a été déposée auprès du procureur de la République de Paris pour atteintes à un système de traitement automatisé de données, atteintes à la personnalité et recel de ces infractions ⚖️. Les conseils dénoncent l’impunité des responsables saoudiens et des dirigeants de NSO et demandent l’ouverture d’une enquête par la justice française.
Contexte rappelé : Jamal Khashoggi a été tué le 2 octobre 2018 au consulat saoudien d’Istanbul ; son corps n’a jamais été retrouvé. Un rapport d’enquête de l’ONU a conclu à la possible commission d’actes de torture. Article de presse généraliste relayant une plainte et une demande d’enquête.
IOC et TTPs
- TTPs : infection de terminaux mobiles via Pegasus, interception illicite de données, surveillance ciblée d’opposants/journalistes.
- Produits/outil : Pegasus (NSO Group).
- IOCs : non mentionnés.
🔗 Source originale : https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2025/12/08/logiciel-espion-pegasus-la-veuve-du-journaliste-assassine-jamal-khashoggi-porte-plainte