Selon Straight Arrow News (san.com), des hackers non identifiés ont dérobé et mis en ligne l’an dernier plus de 2 000 fichiers liés à Boris Johnson, obtenus par l’archiviste de fuites DDoSecrets. Des experts évoquent une fuite de données potentiellement dévastatrice pour un ancien chef de gouvernement, et un ex-responsable britannique n’exclut pas un lien avec une opération d’influence étrangère. 🚨
✈️ Un dossier « Travel » illustre l’intrusion: photos de passeport et permis de conduire de Johnson, visas (Australie, Canada, Kurdistan, Arabie saoudite, États‑Unis), documents d’identification de proches et collaborateurs, itinéraires détaillés. Sont aussi mentionnés des dispositifs de sécurité (ex. quatre agents privés en Israël), des noms et numéros de protecteurs à Sharm el‑Sheikh, des réservations VIP à Gatwick et des attestations de vaccination COVID‑19. 🔐
Un dossier « Speeches » contient des notes et transcriptions de discours avant/après mandat, ainsi que des factures (par ex. 350 000 $ facturés à Masdar en 2024, pour un net de 94 459,08 $). Un fichier « confidential » expose des identifiants de réseaux sociaux (utilisateurs, mots de passe, numéros, emails). Le dossier « DIARY » regroupe des agendas quotidiens marqués « sensitive » et « confidential », avec des entrées comme « Security briefing: Nuclear » et un appel avec Donald Trump. 🗓️
Le dossier « Notebooks » comprend des scans de notes manuscrites (nombreuses sections expurgées avec avertissements « National Security ») liées à l’enquête publique COVID‑19 au Royaume‑Uni et à « Partygate » (ex. le 19 mars 2020: « décisions de rationnement difficiles »). La fuite inclut 160 emails des 22 premiers mois post‑mandat (compte d’un conseiller senior), évoquant des projets privés (pitch d’émission de télé‑réalité) et un email du 10 juin 2024 du National Security Secretariat sollicitant une réunion en présentiel sur un « sujet de sécurité sensible ».
Le dernier dossier porte sur l’invasion de l’Ukraine: notes d’un appel de février 2022 avec Vladimir Poutine (« it would only take one missile »), déjà évoqué par Johnson en 2023 et démenti par le Kremlin, et un document de la Defense Intelligence (déc. 2022) sur l’état d’une centrale nucléaire ukrainienne, marqué pour diffusion restreinte (UE, OTAN, Australie, Nouvelle‑Zélande). Contexte additionnel: en 2020, Citizen Lab avait attribué à l’UAE une compromission par Pegasus de téléphones au bureau de Johnson; ici, l’origine de la fuite reste inconnue.
TTPs observés (d’après l’article):
- Vol et exfiltration de fichiers sensibles, puis publication discrète en ligne via DDoSecrets
- Ciblage de personnalité de haut niveau et exposition d’identifiants et d’agendas
- Hypothèse d’opération d’influence évoquée par un expert
Type d’article: article de presse généraliste visant à exposer l’ampleur, la nature et la sensibilité de la fuite.
🔗 Source originale : https://san.com/cc/partygate-a-russian-threat-and-reality-tv-what-hackers-found-in-boris-johnson-leak/