Selon politico.eu, le Service de sécurité de la police norvégienne (PST) soupçonne des hackers pro‑russes d’avoir saboté un barrage dans le sud‑ouest de la Norvège en avril, dans le cadre des opérations cyber liées à la guerre hybride.
Le quotidien VG rapporte que les assaillants ont compromis le système de contrôle du barrage et ouvert des vannes pendant environ quatre heures, provoquant un important déversement d’eau avant que les vannes ne soient refermées. Le barrage se situe à Bremanger, à environ 150 km au nord de Bergen, et n’est pas utilisé pour la production d’énergie.
La cheffe du PST, Beate Gangås, a déclaré lors d’un événement public que le nombre d’attaques contre les infrastructures occidentales augmente, souvent moins pour causer des dégâts que pour « montrer de quoi ils sont capables ». Elle a indiqué que la Norvège devait se préparer à de nouvelles offensives de ce type.
Au même événement, Nils Andreas Stensønes, directeur du service de renseignement norvégien, a affirmé que la Russie représente la principale menace pour la sécurité du pays. Un cas connexe mentionné: en janvier 2024, un groupe lié au Kremlin a compromis un site d’eau au Texas, entraînant un débordement.
Éléments techniques et faits saillants ⚠️
- Type d’attaque: compromission d’un système de contrôle industriel (OT/ICS) avec ouverture non autorisée de vannes (sabotage).
- Impact: libération d’importants volumes d’eau pendant ~4 h; barrage non producteur d’énergie.
- Vecteur/Vulnérabilité: possible mot de passe faible exploité (selon médias locaux).
- TTPs: accès au système de contrôle, manipulation d’actionneurs (ouverture prolongée de vannes), effet physique sur une infrastructure critique.
- IOCs: non communiqués.
Type d’article: article de presse généraliste visant à informer sur un incident de cybersécurité touchant une infrastructure critique et à le contextualiser dans la stratégie de guerre hybride.
🔗 Source originale : https://www.politico.eu/article/russian-hackers-took-control-norwegian-dam-police-chief-says/