The New York Times rapporte que la Russie a introduit une nouvelle application de messagerie approuvée par l’État, MAX, qui sera préinstallée sur tous les nouveaux smartphones vendus dans le pays à partir du mois prochain. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large de contrôle de l’Internet par le Kremlin, visant à limiter l’accès des Russes aux applications étrangères comme WhatsApp et Telegram, et à renforcer la censure en ligne.
Les autorités russes ont récemment signé de nouvelles lois pour restreindre les contournements que les citoyens utilisaient pour accéder aux applications étrangères et aux contenus interdits. Ces mesures incluent également des efforts pour perturber les services de sociétés technologiques américaines telles que YouTube.
L’objectif principal de cette stratégie est de migrer les utilisateurs russes vers un écosystème numérique national, où l’État peut surveiller et influencer plus facilement les communications et les informations. Ce contrôle accru intervient dans un contexte de répression en temps de guerre, bien que la portée finale de ces mesures reste incertaine.
Selon Anastasiia Kruope, chercheuse à Human Rights Watch, le Kremlin cherche à contrôler non seulement l’information disponible en ligne, mais aussi la manière dont le trafic Internet circule, permettant ainsi à la Russie de fonctionner de manière isolée et de contrôler l’accès à Internet à volonté.
Cet article de presse généraliste met en lumière les efforts croissants de la Russie pour renforcer son contrôle sur l’Internet national, soulignant les implications pour la liberté en ligne et la vie privée des utilisateurs.
🔗 Source originale : https://www.nytimes.com/2025/08/03/world/europe/russia-putin-internet.html?smid=nytcore-ios-share&referringSource=articleShare